“Il va falloir penser les choses de façon radicale” prévient Stéphane Bernard, candidat d’EBR-T (Economie Basée sur les Ressources - Transitoire) sur la cinquième circonscription à l’occasion des élections législatives.

Ce mouvement, qui a appelé à voter blanc (et qui en revendique la reconnaissance) aux élections présidentielles, regroupe en son sein diverses sensibilités réfléchissant à une sortie du système monétaire.
Stéphane Bernard, qui dit venir de 40 ans d’abstentionnisme avant d’être brièvement membre d’organisations telles que le MoDem ou Bizi, explique avoir “une approche scientifique, systémique et globale du problème.”
Le programme porté lors de ces élections se veut être un programme de transition devant nous mener vers une société dépourvue de monnaie, facteur selon EBR-T de nombreuses inégalités, basée avant tout sur le partage et la mutualisation des ressources et des données.
Ce programme de transition insiste sur l’importance de garde-fous à mettre en place pour éviter toute corruption, comme par exemple la non-rémunération des élus, le non-cumul des mandats, la suppression de l'immunité juridique de nos élus, l'impossibilité de nominations aux juridictions par les politiques, la mise en place de référendum électronique sur les propositions contextuelles non incluses dans le programme pour lequel les élus ont été investis ou bien encore la mise en place de la proportionnelle au premier tour dans toutes les élections.
De plus, selon eux doivent entre autres être prises des décisions telles que le droit de vote des ressortissants étrangers vivant dans l’Hexagone depuis plus de 5 ans à toutes les élections et la suppression des élections à l'exception des municipales et des présidentielles.
Parce que “ceux qui portent l’étendard de l’écologie l’ont très vite rangé pour obtenir des postes”, Stéphane Bernard se veut également être une voix “réellement écologiste” lors de ces élections.
EBR-T, supportée par le mouvement international Zeitgeist, affirme mener une campagne à 0 euro. C’est par exemple en ce sens que leurs bulletins de vote sont disponibles uniquement par téléchargement via leur site internet.
Face à ce qu’il décrit comme un “désabusement total, un écœurement” des gens face à la situation politique, Stéphane Bernard espère donc faire entendre ses idées “amonétaristes et humanistes” à la société basque lors de ce scrutin.
Il affirme d’ores et déjà qu’au second tour son vote sera blanc.

Le Journal du Pays Basque - César MOUSSEMPES

Article rédigé le 27/05/2012