Stéphane Bernard, coordinateur EBR-T Stéphane Bernard, coordinateur EBR-T
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Réponse à Bizi ter

A M. Bernard et aux lectrices-teurs de la liste Ekosozinfo :

Bizi est effectivement une association indépendante de tout parti politique et le classement effectué a été réalisé par un Comité d'évaluation qui a étudié dans le détail TOUTES les réponses qui nous sont parvenues et les a évaluées avec la même grille d'évaluation que nous tenons à la disposition de tous les adhérent-e-s de Bizi. Cette grille évaluait plus favorablement les "oui argumentés" que les "oui simples". Le comité d'évaluation traquait également les oui "politiciens" qui étaient en fait des non en regard des conditions assorties pour que ce oui devienne réalité.

L'évaluation a donné lieu à un travail collectif intense et qui a duré très longtemps (5 heures de réunion ininterrompue précédées d'une journée de travail de regroupement, lecture et analyse des différentes réponses en face de chaque question) réalisé par des militants aux sensibilités électorales différentes, bien que tous unis par une vision anti-capitaliste de l'écologie (ce qui doit être le cas de la plupart des animateurs-trices de Bizi).

Cela a donné le classement qui a été rendu public et cela explique qu'un candidat divers droite s'y retrouve bien classé (car nous avons jugé exclusivement le contenu des réponses et pas l'origine ou le camp politique des candidats). Nous avons mis le contenu intégral de toutes les réponses en ligne sur notre site. Les listes EH Bai et Europe Ecologie ont obtenu -avec une différence très claire- le maximum de points sur le maximum de questions, ce qui explique qu'elle se retrouvent en haut du palmarés.

Beaucoup de réponses de M. Stephane Bernard nous ont paru insatisfaisantes, soit par "ultra-radicalisme" (par exemple à la question "Etes vous favorables à l'instauration d'une Contribution Climat Energie" la réponse " Paradoxalement, notre réponse est négative, car simplement nous sommes contre le droit de polluer ! L’urgence climatique et environnementale dans laquelle notre planète se trouve ne souffre pas de compromis, pourtant devenu un « cheval de bataille » incontournable, même pour des organisations écologiques !" ) ou par désaccord de fond sur ces mêmes réponses, par exemple celle disant "Nous vous rappelons que pour nous l’énergie devrait être gratuite et gérée par domotique dans un souci d’efficience énergétique."

M. Bernard dit "Lors de l’année 2011, je me suis rapproché de vous à plusieurs reprises afin de débattre sur notre approche nouvelle et très incomprise" mais nous n'avons connaissance d'aucune demande de rendez-vous dans ce sens.
Par contre M. Bernard a été adhérent de Bizi pendant un an (ce qui explique qu'il puisse envoyer un message à la liste Ekosozinfo, son adresse n'en n'ayant pas été enlevé au moment où il a arrêté son adhésion comme cela aurait du être le cas). M. Bernard a mentionné son ancienne adhésion à l'association Bizi pendant sa campagne électorale contrairement à ce que les Statuts de Bizi stipulent :

"Article 14. Indépendance de l'association

L'association Bizi ! est absolument indépendante de tout parti politique et a fortiori des pouvoirs publics. Aucun candidat à une élection politique ou syndicale, ne peut se prévaloir, notamment par l’utilisation de l’appellation ou du logo de l'association Bizi !, de ses liens actuels ou passés avec cette dernière."

Pour ce qui est de l'indépendance politique de Bizi par rapport aux "partis « basquisant » et « Europe Écologie » , nous la prouvons chaque jour dans notre pratique quotidienne :
Dans nos campagnes sur le vélo, la présence d'abertzale dans la majorité municipale de la mairie de Biarritz ne nous a absolument pas gêné pour "rentrer" dedans cette majorité municipale ; et la tendance clairement "anti-abertzale" de Jean Espilondo n'a en rien été un obstacle pour collaborer de prés avec la municipalité d'Anglet dont il est maire : Bizi ne juge que les contenus et pratiques réelles des pouvoirs en place et pas leurs coloration ou sensibilité politiques.
Nous n'avons pas jugé opportun de répondre à l'invitation d'Europe Ecologie à son action sur Fukushima l'an dernier car elle se déroulait quelques jours avant un scrutin électoral et avons organisé notre propre rassemblement, au nom de cette même indépendance politique de Bizi.
De même, nous nous retrouvons aux côtés d'Alain Iriart, abertzale et soutien d'Eva Joly à la présidentielle, maire de Saint Pierre d'Irube, quand il s'agit de manifester contre la LGV mais contre lui ou face à lui quand il s'agit de dénoncer le projet Ikea dont il est un des promoteurs ou de proposer une autre solution que le centre TMB des déchets.

Enfin, la question d'envoyer ou non des questionnaires ou sollicitations au FN fait actuellement l'objet d'un débat démocratique au sein de Bizi, et reste à trancher. Nous mènerons ce débat jusqu'au bout , et adapterons si ce débat mène à une telle conclusion la position traditionnelle de Bizi et de toute une partie du mouvement social et écologique, qui est de ne pas entretenir de rapports avec l'extrême-droite.

Salutations cordiales, écologistes et solidaires,
Txetx Etcheverry, membre de la Coordination de Bizi

J’accuse réception de votre réponse et je vous en remercie.

Par souci de transparence, elle sera mise en ligne ainsi que la brève réponse qui suit :

  1. Je prends note de votre méthodologie déclarée, ainsi que de l’application de votre « grille » que je supposais effectivement. Cet exercice du genre montre bien à quel point, il est difficile d’appréhender une démarche globale et systémique comme celle de l’EBR-T.
  2. Si vous appelez « ultra-radicalisme » le fait de refuser de donner le droit de polluer, nous assumons encore une fois notre position et je vous donne rendez-vous après Rio + 20, où vos sensibilités politiques seront représentées, pour constater encore une fois, socialiste ou pas, Europe Écologie ou pas, les décisions qui seront prises : à savoir, un accommodement de circonstance qui ne résoudra rien de plus !
  3. Si proposer l’énergie gratuite pour tous et la suppression du partenariat privé/public est un désaccord de fond, je laisse en effet vos adhérents et vos sympathisants, dont je suis, apprécier votre position.
  4. Je ne suis pas responsable des dysfonctionnements de communication interne à votre association, je vous ai contacté par mail à trois reprises et verbalement par l’intermédiaire de vos organisateurs qui m’ont téléphoné pour participer à certaines de vos manifestations. Je constate que vous ne relevez pas la main tendue à la discussion et j’en prends acte.
  5. Je n’ai absolument pas utilisé votre logo et je me cite (mes excuses pour cela) : "Je connais bien votre association pour avoir manifesté à plusieurs reprises dans vos rangs et pour y avoir été adhérent. Si aujourd'hui, je ne suis plus parmi vous, c'est simplement par souci d'éviter tous conflits d'intérêts ou de positionnement, de la même manière que je me suis retiré, pour la durée de cette campagne, de mon poste de correspondant d'Anticor64".
  6. Je laisse le soin aux lecteurs de se faire son idée sur les autres points de votre réponse.

Cordialement.

Stéphane Bernard,
Coordinateur EBR-T

 Article rédigé le 07/06/2012

La semaine du Pays Basque : censure !

Huit pleines pages en dossier sur les législatives et pas une citation de la réponse envoyée à leur questionnaire : censure ?

Voici nos réponses :

En préambule à votre questionnaire, il faut comprendre que l’EBR-T propose une véritable alternative à notre société basée actuellement sur un système monétaire fractionnaire. Il faut donc y voir, non pas la candidature d’une personne dans un échiquier politique au sens commun, mais la soumission aux citoyens d’un nouveau paradigme. Il est donc demandé aux lecteurs un effort pour appréhender un programme complet et non des points précis ; c’est pourquoi il est difficile de répondre à une question sans la mettre en perspective au sein d’une nouvelle forme de gouvernance et de son application. Je risque d'être un peu long, veuillez m'en excuser.

Nous voulons nous diriger vers une EBR (Économie Basée sur les Ressources), modèle sociétal où la monnaie est abolie, où le partage et la mutualisation succèdent à l’échange et où les « élus » sont des « coordinateurs » non rémunérés ; le coordinateur propose, le citoyen dispose.
Pour cela, nous envisageons une Transition (EBR-T) intégrant plus de 180 propositions sur tous les secteurs de nos sociétés, prenant en compte le local, le national et l’international.

Notre campagne est donc une campagne amonétariste et, à ce titre, à 0 € : pas d’affiche, pas de profession de foi et des bulletins de vote en téléchargement sur le net. Nous appelons à voter blanc au second tour en notre absence, et en cas d’élection, nous reverserons l’intégralité des indemnités à un projet local EBR-T avec une gestion transparente des frais associés à la fonction.
Rendez-vous donc sur le site du « candidat » (stephanebernard.eu) ou sur le site de notre mouvement (ebrt.org), et sur opinews.com pour nos débats internet afin de découvrir l’intégralité de notre programme.

1. En ce qui concerne le Pays Basque, quel discours porterez-vous à l'Assemblée nationale en ce qui concerne les langues régionales, d'une part, et la création d'une collectivité territoriale Pays Basque d'autre part ?

Nous avons déjà été interpellés à plusieurs reprises à ce sujet par BATERA, EUSKAL KONFEDERAZIOA et EUSKAL IRRATIAK ; nous avons mis en ligne nos réponses complètes par souci de transparence dans la rubrique presse et actualités du site de campagne.
Néanmoins, pour essayer d’être concis, mais forcément incomplet au regard de l’exercice du genre, nous souhaitons soumettre aux citoyens la reconnaissance de toutes les langues régionales au sein d’une nouvelle constitution rédigée par les citoyens, et non par les élus (au sens actuel du terme). Ses langues seraient intégrées au programme de nos écoles en option.

Désirant simplifier la vie électorale française et supprimer plusieurs institutions politiques (et non les fonctionnaires ou les employés qui y sont rattachés), nous conserverions deux scrutins : les communales et les présidentielles avec une proportionnelle totale au premier tour pour élire l’Assemblée Nationale et le Conseil Municipal, et un deuxième tour à la majorité pour élire le maire et le Président.
De fait, les « territoires », tels que les départements ou les régions, n’auront plus de sens « administratif », sinon celui d’une liberté totale concernant l’identité culturelle (totale liberté de culte, de langue, d’enseignement hors le tronc commun de l’éducation nationale, et de communication) avec un budget rattaché et reversé quasi intégralement aux communes.

2. En ce qui concerne l'éducation, quelle école défendrez-vous ? Quelle est votre vision de l'éducation et de l'école républicaine ?

L’éducation et la santé sont nos deux priorités transversales qui rejoignent l’écologie (écocitoyenneté), la transparence politique, ou l’emploi. Il est bien plus simple de vous énumérer la totalité de nos propositions principales (encore une fois soumis par démocratie directe à nos concitoyens en dehors du programme pour lequel nous serions élus) :

De la priorité de l'éducation (avec la santé) dans nos orientations budgétaires...
De la gratuité de l'enseignement du primaire au supérieur...
Du droit de scolariser ses enfants à partir de six mois...
De l'obligation de scolarisation jusqu'à l'âge de 18 ans...
De l'intégration des crèches au sein de l'éducation nationale...
De l'obligation de l'éducation nationale et des crèches de fournir une place pour tous...
De l'interdiction de dépasser un effectif de plus de 5 enfants par personnel qualifié dans les crèches...
De l'interdiction de dépasser un effectif de plus 20 élèves par classe...
De la présence d'éducateurs spécialisés au sein de l'enseignement national...
Du regroupement physique et institutionnel au sein de l'enseignement national des personnes handicapées...
De la mise à disposition gratuite des manuels scolaires et des fournitures...
Du retour de vrais manuels ou l'arrivée de manuels numériques...
De la mise en place d'une restauration scolaire et universitaire bio et de proximité...
De la gestion publique de la restauration scolaire et universitaire à prix coûtant...
De la priorité de la recherche au sein de l'enseignement national...
De la suppression de l'Allocation de Rentrée Scolaire....
De la non-subvention et contrat avec l'état des écoles privées et/ou religieuses...


3. En ce qui concerne les droits, quelle sera votre position par rapport à l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples homosexuels ?

Nous sommes en demande d’une société égalitaire en droit, mais aussi en devoir, qui responsabilise TOUS les citoyens en respectant la liberté individuelle. De ce fait, nous prenons des positions fermes sur de grands sujets sociaux (homoparentalité, prostitution, drogues, etc.), au regard de ce qui se fait dans d’autres pays et qui fonctionne parfaitement pour renforcer l’unité citoyenne. Voici donc un extrait de nos propositions en la matière :

De l'autorisation du mariage homosexuel...
Du droit d'adoption des parents homosexuels...
De la simplification des mesures d'adoption en France (en dehors des orientations sexuelles personnelles)...
De l'insertion dans l'enseignement d'un module d'information et de formation sur la sexualité et la pornographie dès le collège...
De l'interdiction de l'exposition de la pornographie visuelle et littéraire sur les lieux publics...
De la création « d'hôtel du plaisir » sous gestion étatique avec suivi sanitaire et sécuritaire obligatoire...
Du statut fiscal, administratif et social de la prostitution...
Du renforcement des sanctions légales contre le proxénétisme...
De la dépénalisation totale de la prostitution...
De l'insertion dans l'enseignement d'un module d'information et de formation sur les formes de toxicomanies dès le collège...
De la création d'un plan « santé-toxicomanie » au niveau national...
De la reconnaissance officielle de l'alcool et du tabac comme drogues...
De la légalisation du cannabis et de sa vente en milieu pharmaceutique...
De l'autorisation de la culture du chanvre sous contrôle étatique...
De l'ouverture et de la gestion des salles de consommation pour les toxicomanes sous gestion étatique...
De la suspension des relations économiques avec les pays exportateurs de drogues...


4. En ce qui concerne l'éthique, quelle sera votre position sur le remboursement à 100 % de l'IVG par la Sécurité sociale, l'accès à la contraception, l'euthanasie et les manipulations génétiques sur les cellules souches embryonnaires ?

La santé dans une EBR-T serait totalement gratuite et de fait les mutuelles purement interdites.
En ce qui concerne l’IVG, cela, sauf cas très particulier, relève plutôt de l’éducation ; comment cette pratique en est-elle venue à être assimilée par certaines femmes comme un moyen de contraception ? Nous pensons qu’une éducation sexuelle adaptée au sein de l’enseignement national résoudrait en partie ce problème. Pour les autres aspects, plusieurs directions : gratuité, égalité de droit et de devoir, éducation, compétence et recherche... L'aspect religieux ou éthique de l'IVG ne rentre pas dans le cadre de nos prérogatives a posteriori !
Nous sommes persuadés qu’une approche pragmatique des choses, voire scientifique, résoudrait la grande majorité de nos difficultés nationales, mais aussi planétaires. En cela, nous accordons plus de crédit à la méthode scientifique qu’à nos politiques cumulards, « salariés » à nos frais et étant en permanence et sauf exception en conflit d’intérêts (quand ils ne sont pas corrompus !). De cette approche, mise en perspective avec le respect du « vivant » et « l’universalité » de la nature (dont nous avons oublié le respect), il en découle plusieurs choses sur le sujet concerné ici :
Une dépénalisation de l'euthanasie, le droit de recherche et de manipulation sur les cellules souches embryonnaires, mais aussi l’interdiction de breveter le vivant et des OGM.
Encore une fois, notre réflexion s’inscrit dans un tout difficilement dissociable...


5. En ce qui concerne la laïcité, quelle est votre vision de la laïcité et que ferez-vous pour que toutes les religions soient respectées et traitées de la même façon sur le territoire national ?

Cela n’est pas du ressort de l’état et du législateur à notre sens, mais de la liberté individuelle et de son épanouissement.
Dans une EBR-T, transition vers une EBR, « l’état » ou ses « coordinateurs » proposent des solutions pragmatiques aux problèmes sociétaux en considérant comme préambule que la terre, l’eau, les animaux et les végétaux sont un bien respectable, inaliénable et commun à tous les humains.
Notre projet de société est présenté pour donner justement, une fois ce socle obtenu (éducation, santé, écologie, activités), la liberté totale de culte, de création ou d’association. Cela reste du domaine de l’intime, l’état n’a pas besoin de légiférer : paradoxalement, l’absence de cadre devient le cadre...
Nous sommes en effet des indignés de notre absence de liberté individuelle et de notre dépendance à un système monétaire qui ne sert plus que les intérêts d’une minorité, mais nous avons les solutions à notre indignation !

Article rédigé le 07/06/2012

Droit de réponse à Bizi, en autres...

Cher (es) adhérent (es) et sympathisant (es) de Bizi (et autres associations),

Je viens de prendre connaissance avec étonnement de ce que vous avez dénommé « évaluation » des réponses des candidats aux législatives 2012, ainsi que des articles de presse se faisant l’écho des consultations dont nous avons été l’objet.

Je suis en premier interpellé par le fait que le FN n’a pas été consulté ; en quoi la démocratie, la tolérance et l’ouverture que vous prônez sont ici respectées ? Le mouvement EBR-T est très loin de partager les idées du Front National, mais je ne suis pas certain que le sectarisme dont vous avez fait preuve vous rende service et donne une image reflétant la réalité de vos adhérents et sympathisants.

Vous affirmez haut et fort sur votre site internet être une association écologiste indépendante des partis politiques, mais on voit bien que votre « évaluation » est quelque peu orientée vers un parti « basquisant » et vers « Europe Écologie ».

Il ne s’agit pas ici de porter un quelconque jugement sur vos orientations légitimes et souveraines, de votre capacité à appréhender les enjeux majeurs de notre planète, ou de mettre en doute vos compétences, mais de mettre en exergue un dysfonctionnement qui me parait inquiétant pour votre crédibilité.

Beaucoup de candidats ont accepté de jouer le jeu de votre questionnaire fermé, auquel, au regard de vos « résultats », il fallait dire le plus de « oui » possible pour avoir votre « adoubement » ou de « non » pour vos « foudres ». Je n’y vois là aucune avancée en terme d’écologie, mais encore une fois une forme d’incapacité à élargir le débat et à s’ouvrir à l’Autre.

Nous ne sommes pas loin de penser d’ailleurs que vous n’avez pas entendu le discours de certains.
Ne voulant pas parler pour les autres, nous constatons que vous n’avez soit pas lu les nôtres, soit pas compris la démarche de l’EBR-T, menant vers une EBR ; si tel fut le cas, vous n’auriez pu vous contenter d’un positionnement partial au milieu des partis politiques classiques.
Nous avions pourtant pris la peine de vous écrire en deux parties : une généraliste et explicative et l’autre en réponse à votre questionnaire ; auriez vous rentrez nos réponses dans un tableau comparatif restrictif ?

Nous sommes maintenant habitués à ce problème que rencontre la majorité de nos concitoyens à notre approche sociétale, quand elle a l’opportunité d’être exposée : nous ne rentrons pas dans les cases !
Le silence assourdissant n’est pas un oxymore en ce qui nous concerne et l’incompréhension est notre quotidien, tant à droite qu’à gauche et à leur extrême.

Les associations, quel que soit leur objet, consultent normalement l’ensemble des partis et leurs représentants : nous constatons simplement que quand elle n’oublie pas un acteur nouveau tel que nous, elle en déforme la réalité.
Alors, soyons clairs et intellectuellement honnêtes, et demandons un droit de réponse à la presse, mais aussi à ceux qui transmettent des réponses travesties.
Nous sommes contre les corridas, même si nous n’avons pas été consultés.
Nous sommes contre toutes les formes de dettes et l’EBR-T a répondu de façon argumentée au CAC40 en expliquant la réappropriation de la monnaie des états et le rôle des filières EBR-T où l’emprunt se ferait à taux 0%, hors de toute considération de profit.
Nous sommes pour l’autodétermination des peuples et des cultures, inscrits dans une constitution écrite par et pour le peuple au sein d’un tronc commun éducatif, seul bénéficiant des aides financières étatiques en la matière.
Nous n’avons pas été consultés sur la question des droits de l’homme.
À noter que toutes nos réponses sont en intégralité présentes sur le site de campagne dans la rubrique « Actualités - Presse ».

Si je me permets aussi cette lettre ouverte, c’est que je ne voudrais pas que l’écologie que vous défendait soit confondues avec l’ECOLOGIE tout court.
Il me semble que vous y mêlez intérêt particulier culturel et territorial avec une approche très capitaliste de l’écologie (celle qui est maintenant au pouvoir et qui ne fera pas mieux que la précédente, tant sont inscrits dans leurs gênes l’approche de profit et les rouages du système monétaire fractionnaire). Un comble pour une association altermondialiste !

Lors de l’année 2011, je me suis rapproché de vous à plusieurs reprises afin de débattre sur notre approche nouvelle et très incomprise ; cela aurait judicieux de pouvoir y trouver un terrain d’échange, à défaut de partage !
Je réitère ici ma demande, ainsi qu’à l’ensemble des acteurs associatifs, politiques et sociaux et j’espère que vous n’aurez pas la même attitude que ceux que vous dites combattre : l’ignorance, l’indifférence ou le revers de la main !

Stéphane Bernard,
Coordinateur EBR-T

Article rédigé le 08/06/2012

Dette publique : ce qu'en disent les candidats aux législatives

Les candidats du Pays Basque ont reçu un questionnaire visant à connaître leurs positions quant au Pacte Budgétaire et leurs désirs de faire de la dette publique un sujet de débat avec les citoyens.

Anglet 1ère ville du Pays Basque à s'engager sur le débat de la dette

Le Collectif citoyen contre les dettes publiques illégitimes a interrogé les candidats se présentant aux élections législatives dans les trois circonscriptions du Pays Basque nord sur les questions de la dette publique.
Les candidats du Pays Basque ont reçu un questionnaire visant à connaître leurs positions quant au Pacte Budgétaire, qui a été signé au niveau européen et qui doit être ratifié par le Parlement français, et sur leurs désirs de faire de la dette publique un sujet de débat avec les citoyens.
L'objectif du collectif est de sortir de la pensée unique de la rigueur budgétaire en France comme en Europe et d'ouvrir le débat sur les vraies alternatives à la crise de la dette publique.
Seulement 18 candidats ont répondu. Les candidats du Centre,d'EAJ-PNB, du Front de Gauche, de l'UMP et deux candidats du PS n'ont pas répondu.
Les dix-huit candidats qui ont répondu appartiennent à Alliance Écologie Indépendante (AEI), au mouvement Économie Basée sur les Ressources-la Transition (EBR-T), à Europe Écologie Les Verts-Eusko Alkartasuna (EELV-EA), à Euskal Herria Bai (EH bai), à Lutte Ouvrière (LO), au Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), au Parti Pirate (PP), au Parti Socialiste (PS, notamment Colette Capdevielle) et un sans étiquette (SE, notamment Michel Lamarque).
Les candidats et le secrétaire national d'Alliance Écologie Indépendante (AEI) se sont dits en faveur d'un audit citoyen de la dette, mais n'ont pas argumenté leurs réponses.
Les candidats de Lutte Ouvrière (LO) se sont limités à souligner qu'ils ne voient pas l'utilité d'un référendum sur la ratification du Pacte budgétaire. "Seules les luttes déterminées et conscientes de la population pourront inverser le rapport des forces avec la bourgeoisie. Il n'y a pas de sauveur suprême, ni parlement, ni référendum qui tienne," estiment Guillaume Perchet et Frédéric Steinbauer, porte-parole de LO Pyrénées Atlantiques.
Le candidat d'Économie Basée sur les Ressources-la Transition (EBR-T), Stéphane Bernard (5e circonscription), souhaite un monde sans monnaie. Pour lui, "les dettes ne doivent pas être restructurées, mais simplement annulées".

Analyse des réponses

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Article rédigé le 07/06/2012

Les billets de banque brûlent à Lyon !

Candidat lors des élections législatives françaises du 10 juin 2012 pour le collectif VOTER AM, Marc Chinal a entrepris de faire la tournée des médias Lyonnais (en vélo) et de brûler un billet de banque devant chacun d'eux. Le but ? Faire prendre conscience qu'une civilisation de l'Après Monnaie est parfaitement envisageable.

 Liste des Médias : rue89 lyon, lyon première, le progrès, métro, 20 minutes, Tribune de Lyon, Lyonmag, Lyon capitale, Jazz Fm, France 3, radio france, ...

Article rédigé le 06/06/2012

Les onze challengers

Mercredi, à Bayonne, les adversaires du député Jean Grenet ont participé à un débat.

Mercredi, le député sortant de la 5e circonscription ne recevait pas chez lui, mais dans l'auditorium de la Chambre de commerce de Bayonne. Jean Grenet y est allé de son plaidoyer pro domo, face à cinq autres candidats à la députation, « sélectionnés » pour leur score lors des précédentes législatives. Puis, un deuxième débat a opposé les six plus « petits » candidats.

Seule Danièle Hubert (Lutte Ouvrière) n'avait pas répondu présente à l'invitation de France Bleu Pays basque, France 3 Euskal Herri et « Sud Ouest ». Quelques interventions choisies des candidats, présentés par ordre alphabétique.

Stéphane Bernard (Mouvement Économie basée sur les ressources - la transition). Je ne me présente pas pour prôner l'absence de monnaie, mais pour la transition vers un modèle économique basé sur les ressources, avec le développement de pôles importants liés à l'écologie, à l'éducation gratuite jusqu'à 18 ans, à une agri- culture saine et respectueuse de l'environnement, et à l'énergie. Par ailleurs, nous sommes pour un service public du transport, avec une gratuité totale des transports, y compris celui du fret de marchandises.

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Article rédigé le 06/06/2012

Réponse à BLE

Bonjour Monsieur Stéphane,

L'association BLE est l'association de développement de l'agriculture biologique et durable en Pays Basque. Par nos missions de défense des droits des agriculteurs nous souhaitons interpeler l'ensemble des candidats aux législatives des Pyrénées-Atlantiques sur une question relative à l'agriculture et plus particulièrement sur les semences (loi n°2011-1843 du 8 Décembre 2011 sur le Certificat d'Obtention Végétale).
Cette action que nous relayons au niveau local émane d'une volonté collective, et nationale, de défendre les droits des agriculteurs français (collectif "Semons la biodiversité). Nous vous transmettons la lettre ouverte aux candidats des six circonscriptions du département ainsi qu'une lettre d'engagement pour défendre les droits fondamentaux des agriculteurs durant leur futur mandat (à nous renvoyer avant le 3 Juin 2012 à l'adresse suivante : BLE - 32 rue de la Bidouze - 64120 SAINT PALAIS ou à cette même adresse mail).
Nous comptons sur votre engagement pour le droit des agriculteurs à ressemer et à échanger librement leurs semences.
Cordialement

L'association Biharko Lurraren Elkartea

Voir la lettre d'engagement transmise

Article rédigé le 01/06/2012

Débat Radio France Bleu Pays Basque, France 3 et Sud-Ouest

Le 31/05/2012 était organisé un débat avec les candidats de la cinquième circonscription des Pyrénées-Atlantiques, répondant aux questions des journalistes de Radio France Bleu Pays Basque, France 3 et Sud-Ouest.

Ecoutez les interventions du candidat EBR-T (12'30)

Ecoutez l'intégralité du débat avec les 12 candidats (2"07'31)

Article rédigé le 01/06/2012

De quoi parlons-nous ?

Comme les élections en France sont le plus souvent "opaque" pour l'électeur moyen que nous sommes, il est peut-être utile de connaitre certaines ressources informatives...
Toujours instructif, mais parfois à contrôler en fonction des rédacteurs, consulter l'article de Wikipédia. 

 Sur le réforme territoriale

Un projet de loi relatif à l’élection des conseillers territoriaux et au renforcement de la démocratie locale prévoit notamment le remplacement des conseillers généraux et régionaux par des conseillers territoriaux à partir de mars 2014.  

Mode de scrutin

Les citoyens élisent un conseiller général par canton : au suffrage universel direct, au scrutin uninominal majoritaire à 2 tours, pour 6 ans.
Toutefois, cette durée est exceptionnellement prolongée d'un an pour le prochain scrutin et les cantons renouvelables en 2010 seront renouvelés en mars 2011.
En outre, afin de permettre en 2014 la première élection des conseillers territoriaux prévus par le projet de loi relatif à l’élection des conseillers territoriaux et au renforcement de la démocratie locale, le mandat des conseilleurs généraux qui seront élus élus en mars 2011 expirera en mars 2014.

Renouvellement par moitié

Le conseil général est renouvelé par moitié tous les 3 ans (sauf décalage évoqué ci-dessus).
Lors de chaque élection cantonale, tous les électeurs ne votent pas, puisque seulement la moitié des cantons est concernée.
Après chaque renouvellement, le conseil général élit un président.
Premier tour
Pour être élu au 1er tour, un candidat doit obtenir : au moins la majorité absolue des suffrages exprimés (plus de 50%), et un nombre de suffrages égal à au moins 25 % des électeurs inscrits. 
Second tour
Pour être candidat, il faut avoir obtenu au 1er tour un nombre de suffrages au moins égal à 10 % des électeurs inscrits.
Toutefois, si un seul candidat franchit cette barre, le candidat arrivé en 2e position peut se maintenir.
Le candidat qui obtient le plus grand nombre de suffrages est élu.
A noter : il n'y a pas d'élections cantonales à Paris car le territoire de la ville de Paris recouvre aussi le département de Paris. C'est le conseil de Paris qui fait office de conseil général et de conseil municipal.

Le rôle du conseiller général

Le Conseiller général représente les intérêts du département. Son rôle est triple :
1 - Participer à la vie du Conseil général
Il siège à l'assemblée générale, et participe ainsi, par ses interventions, ses propositions et son vote, à la prise de décision et à l'orientation de la politique du département.
Il est également membre de commissions spécialisées qui examinent les dossiers avant leur adoption.
2 - Être l'interlocuteur privilégié des habitants de son canton
Le Conseiller général est au service des citoyens, il écoute et répond aux attentes des habitants de son canton.
3 - Participer à la vie locale
Le Conseiller général entretient des relations avec les élus locaux et les assiste dans la mise en place de leurs projets, notamment en sollicitant l'aides des services et organismes associés au Conseil général.
Il peut être désigné pour représenter l'Assemblée départementale auprès d'organismes et de conseils d'administration sur le canton.

La compétence du conseil général

L'ensemble des conseillers généraux élus dans un département forme le Conseil général, organe d'administration du département, dont l'exécutif est confié au président du Conseil général assisté de la commission permanente.
Le Conseil général exerce des responsabilités dans quatre domaines d'action :
L'action sociale et sanitaire
L'aménagement de l'espace et de l'équipement
L'éducation, la culture et le patrimoine
Les actions économiques
Le Conseil général dispose également d'une clause de compétence générale qui lui permet d'intervenir sur l'ensemble des domaines de la vie publique.
  1 - L’action sociale et sanitaire
Le département a la charge de la quasi-intégralité des prestations d'aide sociale (loi du 22 juillet 1983 et du 13 août 2004). Il définit et met en oeuvre la politique d'action sociale, puis coordonne les actions menées sur son territoire. Il gère ainsi l'aide sociale à l'enfance, l'aide aux handicapés, l'aide aux personnes âgées, l'insertion sociale et professionnelle, l'aide au logement, et la protection judiciaire des jeunes.
Concernant le domaine sanitaire, le département est notamment responsable de la protection sanitaire de la famille et de l'enfance, et peut exercer des activité en matière de vaccination, et de luttes contre certaines maladies et infections.
  2 - L’aménagement de l’espace et l’équipement
Le département a notamment pour rôle de s'occuper de tout ou partie de la gestion des transports routiers, des ports maritimes de commerce et de pêche, des aérodromes civils, de l'aide à l'équipement rural, des espaces naturels sensibles, etc.
  3 - L’éducation, la culture et le patrimoine
Le département a en charge la gestion des collèges, et a également pour compétence la gestion de l'ensemble ou de certaines bibliothèques centrales de prêt, archives, musées départementaux, monuments classés ou inscrits, etc.
  4 - Les actions économiques
Le département peut, en plus de la participation au financement d'aides économiques aux entreprises par des soutiens directs dans le cadre d'une convention avec la région ou des soutiens indirects, mettre en oeuvre ses propres régimes d’aides avec l’accord de la région qui coordonne sur son territoire les actions concernant le développement économique.

Les "salaires"

Les membres du conseil général reçoivent pour l'exercice effectif de leurs fonctions une indemnité fixée par référence au montant du traitement correspondant à l'indice brut terminal de l'échelle indiciaire de la fonction publique. (article L. 3123-15 CGCT)
Les indemnités sont fonction de la population du département du conseiller général ( article L. 3123-16 CGCT et circulaire du 01/10/2008). Pour information, le département des Pyrénées-Atlantique recense, en 2007, 643 090 habitants (source Wikipédia) :

Population départementale    Taux maximal de l'IB 1015    Equivalent mensuel au 01/10/2008
Moins de 250 000                                40 %                                        1 500,99 €
De 250 000 à moins 500 000               50 %                                        1 876,24 €
De 500 000 à moins 1 million              60 %                                        2 251,49 €
De 1 million à moins 1,25 million        65 %                                        2 439,11 €
1,25 million et plus                              70 %                                        2 626,74 €

Des majorations sont en vigueur pour certaines fonction de conseiller général :
Président du Conseil Général : majoration de 45 % (article L. 3123-17 CGCT)
Vice-président ayant délégation de l'exécutif du Conseil général : majoration de 40% (article L. 3123-17 CGCT)
Membre de la commission permanente : majoration de 10% (article L. 3123-17 CGCT)

Par ailleurs, les membres du Conseil général peuvent recevoir une indemnité de déplacement et le remboursement des frais de séjour qu'ils ont engagés pour prendre part aux réunions du Conseil général, des commissions et des instances dont ils font partie ès qualités (article L. 3123-19 CGCT). Source : cantonale-2011.com

Contact du C.G
2, rue du Maréchal Joffre - 64000 Pau    Tel : 05-59-83-83-00    Fax : 05-59-98-08-44    www.cg64.fr

Article rédigé le 01/06/2012

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