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Les candidats députés face à la presse

Hier soir, dans les locaux de la CCI de Bayonne, les candidats aux élections législatives dans la 5e circonscription des Pyrénées-Atlantiques ont participé à un débat « face à la presse », diffusé en direct et organisé par France Bleu Pays basque, France 3 Euskal Herri et « Sud Ouest ». Débat dont nous publierons les photos et les meilleurs extraits dans notre édition de demain.

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Article rédigé le 01/06/2012

Législatives 3e circonscription : Marc Chinal contre la monnaie, pour la décroissance

Dans le cadre de la campagne des législatives, les candidats du Rhône répondent au questionnaire envoyé par Lyon Capitale : quelles propositions de lois voteront-ils s'ils sont élus à l'Assemblée nationale ? Lesquelles soumettront ils eux-mêmes au Parlement ? Aujourd'hui, Marc Chinal nous répond. Il est candidat du mouvement Voter Après Monnaie dans la 3ème circonscription du Rhône (une partie des 3e, 7e et 8e arrondissements).

Lyoncapitale.fr : Êtes-vous pour ou contre le mariage homosexuel ? Et l'adoption par des couples homosexuels ?

S’il suffisait d’être hétérosexuel pour être de bons parents, cela se saurait.
Je suis pour les deux.

Êtes-vous pour ou contre la surtaxe Hollande de 75% pour les revenus au delà d'un million d'euros annuel ? Souhaitez-vous créer des exceptions pour certaines professions (sportifs, artistes) ?

Étant après-monétiste, je ne suis ni pour, ni contre. Cette question n’a aucun intérêt. Être "pour ou contre" ne changera pas grand chose à un système basé sur la rareté de la monnaie pour que cette dernière ait de la valeur.

Souhaitez-vous une intervention de l'État pour limiter la hausse du prix de l'essence ?

Non. Il est temps de se passer de pétrole.

Pensez-vous qu'il faille réduire l'immigration légale en France ?

L’immigration légale ou illégale a une base économique. Sans monnaie, cette question ne se posera plus.

Êtes-vous pour imposer un écart maximum de 1 à 20 dans la rémunération des salariés des entreprises publiques ? Des entreprises privées ?

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Article rédigé le 01/06/2012

Réponse à L214

Élections législatives juin 2012 : quels engagements pour la protection des animaux ?
Ce questionnaire porte sur les mesures que les candidats comptent défendre, s'ils sont élus, au cours de la XIVe législature pour assurer une meilleure protection aux animaux concernés par les activités humaines.

I. Statut des animaux Le droit français est peu cohérent. Le Code civil définit les animaux comme des « biens meubles » depuis 1804, alors que la législation communautaire et le Code rural ont évolué pour reconnaître les animaux en tant qu’êtres sensibles. Êtes-vous favorable à la modification du statut des animaux dans le Code civil afin qu’ils y soient considérés comme des êtres sensibles, ayant à ce titre des droits à être protégés ?

Oui

II. Élevage et abattage On abat chaque année en France plus d'un milliard d'animaux, dont la majorité est issue de l'élevage intensif en bâtiments clos. Sur chaque site de production, les cochons se comptent en milliers, les oiseaux en dizaines ou centaines de milliers. Ces importantes concentrations rendent illusoire d'espérer qu'une attention et des soins soient accordés à chaque animal. De nombreuses pratiques standardisées portent préjudice aux animaux : liberté de mouvement entravée (cages, stalles, densités), privation de comportements naturels, séparation mèrepetit, mutilations sans anesthésie (castration à vif, coupe des becs, des queues, meulage des dents, écornages...), etc. Dans la Somme, un projet d'élevage laitier industriel est en cours d'instruction. Sur le site, seraient confinés en bâtiment 1000 vaches et 750 veaux et génisses. Ce serait alors le plus grand élevage français de ce type. Êtes-vous opposé à l'installation d'exploitations laitières de taille comparable à l'élevage de 1000 vaches actuellement envisagé dans la Somme ?

Oui

Soutiendrez-vous des mesures destinées à faire régresser l'élevage intensif hors-sol sur le territoire français ? Vous opposerez-vous aux politiques qui encouragent ce type d'élevage ?

Oui

Aucune réglementation spécifique ne protège les lapins élevés pour leur chair. Dans les élevages intensifs hors-sol, les animaux sont entassés toute leur vie dans des cages au sol grillagé. La promiscuité dans les élevages et les conditions de vie nécessitent l'emploi massif d'antibiotiques. Les lapins sont, parmi les animaux d'élevage, ceux qui sont les plus exposés aux antibiotiques. Êtes-vous favorable à l'extinction progressive des élevages de lapins 100% cages ?

Oui

Au moment de leur mise à mort, malgré les exigences réglementaires, les observations de terrain montrent qu'un étourdissement efficace des animaux n'est pas garanti pour l'abattage standard. Quant à l'abattage rituel, une dérogation autorise actuellement la mise à mort des animaux sans étourdissement préalable. Êtes-vous favorable à la mise en place de mesures et de contrôles garantissant un étourdissement systématique et efficace des animaux, que ce soit dans l’abattage standard ou l’abattage rituel ?

Oui

À défaut d'obtenir un étourdissement obligatoire pour tous les animaux, êtes-vous favorable à l'étiquetage du mode d'abattage des animaux ?

Oui

Le décret n° 2011-1227 du 30 septembre 2011 relatif à la qualité nutritionnelle des repas servis dans le cadre de la restauration scolaire rend impossible l'offre quotidienne d'une alternative végétarienne dans les cantines scolaires et impose à tous un modèle alimentaire basé sur une forte consommation de produits d'origine animale. Êtes-vous favorable à la présence du choix d'un menu végétarien dans la restauration collective ?

Oui

L'élevage et la pêche intensifs menacent l'environnement, les populations et le bien-être animal. Le modèle alimentaire français reste pourtant fondé sur une consommation importante de produits d'origine animale, qui encourage les productions de type intensif. Êtes-vous favorable à une diminution de la part des produits d'origine animale dans la restauration collective ? Laissons la décision à des experts alimentaires indépendants des lobbyings alimentaires !
Dans les élevages en batterie, les poules pondeuses passent plus d'un an enfermées dans des cages, disposant chacune d'une surface à peu près équivalente à une feuille A4. Les sondages d'opinion montrent un rejet massif de ce type d'élevage. Demanderez-vous, dans un souci d'exemplarité, à ce que les oeufs servis aux restaurants parlementaires soient issus d'élevages plein air ?

Oui

III. Expérimentation animale 2,3 millions d’animaux sont soumis chaque année en France à des expériences dans les laboratoires. Rongeurs, lapins, primates, chiens, poissons sont intoxiqués, mutilés ou rendus délibérément malades. La pertinence du modèle animal est, de plus, controversée au sein du corps scientifique. Êtes-vous favorable à la possibilité d’invoquer l’objection de conscience pour les étudiants et les chercheurs amenés à conduire des expérimentations sur les animaux ?

Oui, mais certainement pas d'interdire l'expérimentation animal à des fin médicales, en l'absence de substitution.

IV. Chasse La chasse est une activité largement financée par les contribuables. Pourtant, certains types de chasse particulièrement cruels sont réprouvés par une majorité de Français : 79% d’entre eux sont par exemple opposés à la chasse à courre. Cette pratique qui consiste à traquer et épuiser un animal terrorisé avant de le livrer aux chiens est interdite en Allemagne, Angleterre, Belgique et Écosse. En période de chasse, les forêts deviennent, tant pour les non chasseurs que pour les animaux, des zones dangereuses. Êtes-vous favorable à abolition de la chasse à courre ainsi que les formes de chasse les plus cruelles (piégeage, chasse à la glu, déterrage...) ?

Oui

Êtes-vous favorable à l'instauration du dimanche sans chasse ?

Pas de position, car je connais pas assez les contradictions.

V. Fourrure 180 000 visons sont élevés en France pour leur fourrure, sur une vingtaine de sites seulement. L'élevage est intensif en cages de batterie. La mortalité juvénile y est très élevée et les comportements anormaux fréquents : stéréotypies, agressivité, automutilations. L'abattage se fait par gazage. D'autres animaux comme les lapins sont également élevés pour leur fourrure. Au Royaume-Uni, en Autriche, en Suisse ou en Croatie, l'élevage pour la fourrure n'est plus pratiqué, grâce à des interdictions légales ou des normes de bien-être animal plus élevées, que l'industrie n'a pas souhaité suivre. Êtes-vous favorable à une interdiction de créer de nouveaux élevages d'animaux pour la fourrure ?

Oui

Êtes-vous favorable à l'interdiction de poursuivre l'élevage pour la fourrure dans une exploitation cédée par son propriétaire ?

Oui

VI. Animaux de compagnie Chaque année, environ 100 000 chats et chiens sont abandonnés. Recueillis par des associations, nombre d'entre eux terminent leur vie derrière des barreaux ou sont euthanasiés faute de place. En Belgique et en Italie, des politiques publiques de stérilisation des animaux errants et d’encouragement à la stérilisation des animaux chez les particuliers prennent le problème à sa source. Êtes-vous favorable à la mise en place de politiques publiques de stérilisation des animaux errants et de compagnie ? Oui VII. Animaux dans les cirques De nombreuses ressources permettent aux enfants de découvrir les animaux dans leur environnement naturel (reportages, films animaliers, livres, etc.) sans devoir assister à des démonstrations d’asservissement d’animaux captifs. La Grèce et la Bolivie ont interdit l’utilisation d’animaux dans les cirques. En Autriche et en Croatie, les animaux sauvages n’y sont plus autorisés. Êtes-vous favorable à une interdiction de l’utilisation d’animaux (sauvages ou non) dans les cirques ?

Oui, en ce qui concerne les animaux sauvages seulement.

VIII. Corrida Une majorité des Français souhaitent l'interdiction des corridas, y compris dans les régions où elles ont lieu. L’article 521-1 du Code pénal punit la cruauté envers un animal. Pourtant, par dérogation, cette disposition ne s’applique pas aux corridas et aux combats de coqs lorsqu’une tradition locale ininterrompue est invoquée. En Catalogne, la corrida est désormais interdite. Êtes-vous favorable à l'interdiction des corridas et des combats de coqs en France ?

Oui

Êtes-vous favorable à la limitation de l'accès aux corridas aux personnes âgées de plus de 16 ans ?

Oui

PS : toutes ces réponses n'engagent que ma personne et seraient soumises à consultation populaire dans le cadre d'une EBR-T.

Stéphane Bernard,
Coordinateur EBR-T
www.ebrt.org - stephanebernard.eu

Article rédigé le 29/05/2012

Une candidature amonétariste sur la cinquième circonscription

“Il va falloir penser les choses de façon radicale” prévient Stéphane Bernard, candidat d’EBR-T (Economie Basée sur les Ressources - Transitoire) sur la cinquième circonscription à l’occasion des élections législatives.

Ce mouvement, qui a appelé à voter blanc (et qui en revendique la reconnaissance) aux élections présidentielles, regroupe en son sein diverses sensibilités réfléchissant à une sortie du système monétaire.
Stéphane Bernard, qui dit venir de 40 ans d’abstentionnisme avant d’être brièvement membre d’organisations telles que le MoDem ou Bizi, explique avoir “une approche scientifique, systémique et globale du problème.”
Le programme porté lors de ces élections se veut être un programme de transition devant nous mener vers une société dépourvue de monnaie, facteur selon EBR-T de nombreuses inégalités, basée avant tout sur le partage et la mutualisation des ressources et des données.
Ce programme de transition insiste sur l’importance de garde-fous à mettre en place pour éviter toute corruption, comme par exemple la non-rémunération des élus, le non-cumul des mandats, la suppression de l'immunité juridique de nos élus, l'impossibilité de nominations aux juridictions par les politiques, la mise en place de référendum électronique sur les propositions contextuelles non incluses dans le programme pour lequel les élus ont été investis ou bien encore la mise en place de la proportionnelle au premier tour dans toutes les élections.
De plus, selon eux doivent entre autres être prises des décisions telles que le droit de vote des ressortissants étrangers vivant dans l’Hexagone depuis plus de 5 ans à toutes les élections et la suppression des élections à l'exception des municipales et des présidentielles.
Parce que “ceux qui portent l’étendard de l’écologie l’ont très vite rangé pour obtenir des postes”, Stéphane Bernard se veut également être une voix “réellement écologiste” lors de ces élections.
EBR-T, supportée par le mouvement international Zeitgeist, affirme mener une campagne à 0 euro. C’est par exemple en ce sens que leurs bulletins de vote sont disponibles uniquement par téléchargement via leur site internet.
Face à ce qu’il décrit comme un “désabusement total, un écœurement” des gens face à la situation politique, Stéphane Bernard espère donc faire entendre ses idées “amonétaristes et humanistes” à la société basque lors de ce scrutin.
Il affirme d’ores et déjà qu’au second tour son vote sera blanc.

Le Journal du Pays Basque - César MOUSSEMPES

Article rédigé le 27/05/2012

Réponse au Collectif pour un audit citoyen de la dette publique

Mesdames, Messieurs,

Vous me questionnez sur la légitimité de la dette publique française, l'aide aux collectivités locales touchées par les prêts « toxiques », et le Pacte budgétaire, signé par les chefs d’État et de gouvernement début mars 2012. (document en téléchargement).

Nous faisons parti de ceux, de plus en plus nombreux, qui dénoncent les aberrations systémiques de notre système fractionnaire et du « holp-up » historique concernant notre indépendance monétaire française (de Napoléon à Pompidou !), mais aussi internationale, dont les premières victimes modernes furent les Américains.

Ma réponse sera simple et directe : toute dette est illégitime si elle repose sur le préalable que la monnaie n'est pas émise sans intérêt par les états eux-mêmes : elles doivent donc être toutes non honorées !

La brièveté de ma réponse ne doit pas occulter une réflexion et une parfaite connaissance des rouages internationaux de la finance. Tout citoyen soucieux d'être correctement informé peut avoir accès gratuitement sur le net à une bonne dizaine de vidéos, des plus simples et courtes au plus longues et ardues, afin d'arriver à la même position que la notre. Il n'est pas irresponsable, comme nous l'entendons trop souvent, d'avoir cette position radicale ; doit-on rembourser des intérêts à un organisme privé qui ne possède pas le capital ?

Les dettes ne doivent pas être restructurées, mais simplement annulées de façon assumée et en toute responsabilité. Nous ne parlons pas ici des dettes du « tiers-monde », des dettes « odieuses ou illégitimes », mais bien de toutes les dettes issues d'un système dont le mensonge est tellement énorme qu'il occulte notre champ de vision et notre capacité de recul.

L'Histoire des peuples montre à de nombreuses reprises la capacité d'une société à reprendre en main son destin en se libérant de certaines entraves, souvent monétaires, nées d'une classe politique corrompue.

De plus, vous n'êtes pas sans savoir que nous militons pour une abolition de la monnaie et que l'EBR-T, mouvement que je coordonne, est une réflexion sur sa transition s'appuyant sur un programme sociétal innovant. À ce titre, nous préconisons entre autres la sortie de l'Europe et une forme de démocratie directe. Cette précision suffira à ne pas développer la question du Pacte budgétaire.

Je vous invite à lire l'intégralité de nos propositions sociétales afin de mieux appréhender la Transition vers une EBR.

Cordialement et respectueusement.

Stéphane Bernard,

coordinateur EBR-T

Article rédigé le 25/05/2012

Réponse à CADE

Monsieur Pachon,

Vous me questionnez au nom du collectif CADE (copie en téléchargement) sur la LGV (Ligne à Grande Vitesse traversant le Pays Basque et les Landes).

Vous comprendrez vite, en lisant un extrait de notre programme sur les transports, notre opposition :

D'un moratoire sur l'agrandissement ou la construction d'aéroports...
D'un moratoire sur la construction de nouveaux tracés ferroviaires...
D'un moratoire sur la construction de nouvelles routes et autoroutes...
De la gestion publique des transports en commun...
De l'interdiction des biocarburants issus de l'accaparement des terres et de la monoculture...
Du développement des recherches fondamentales en terme de transport durable...
De la suppression des radars routiers...
De la limitation constructeur de vitesse des véhicules en circulation...
Du maintien des péages et des taxes aéroportuaires et maritimes...
De la gestion publique des autoroutes...
De la gratuité des transports en commun (trains, bus, tramway)...

Il est techniquement possible, si l'on veut bien s'en donner les moyens, de favoriser à la fois le transport passager et marchand sur des itinéraires déjà existants. Notre technologie et notre recherche sont garantes de l'amélioration du présent.

Notre mouvement étant "technologiquement progressif", il n'en est pas moins "pragmatiquement éco-responsable".

Veuillez agréer, Monsieur, nos salutations cordiales.

Stéphane Bernard,

Coordinateur EBR-T

Article rédigé le 25/05/2012

Réponse à BATERA

Madame, Monsieur,

Je vous remercie de votre consultation que je laisse à disposition des lecteurs en téléchargement ici.

Vous pratiquez une interrogation "fermée" sur deux points importants sur le plan local :

  1. La création d'une Collectivité Territoriale Pays Basque à statut particulier composée d’une assemblée élue au suffrage universel direct et dotée de compétences et d’un budget propre.
  2. Le dépôt d'un projet de loi avec la consultation de la population du Pays Basque sur le même sujet.

Je vais essayer très rapidement de vous répondre d'une façon "ouverte".

Le principe que je défends d'une économie basée sur les ressources (EBR) et sa transition (EBR-T, mouvement que je représente aux législatives avec un paradigme bien spécifique) a pour but la disparition de la monnaie, la mutualisation de toutes les ressources et met en avant la caractéristique planétaire de notre condition humaine. L'éducation, la santé et l'épanouissement personnel sont et seront nos priorités.

Il faut donc y voir ici une non-ingérence dans l'autodétermination des peuples à perdurer leur culture et leur tradition. Les coordinateurs d'une EBR-T ou d'une EBR n'ont pas vocation de décider à la place du citoyen. Je vous renvoie donc aux mesures prises en ce qui concerne la gouvernance, les élections, les "territoires", la démocratie directe via référendum d'initiative populaire, inscrites dans nos propositions.

Je vous renvoie aussi aux réponses données à EUSKAL KONFEDERAZIOA et à EUSKAL IRRATIAK sur des sujets connexes.

Vous comprendrez donc que je ne peux répondre d'une façon "fermée" que non à vos deux questions puisqu’elle n’ont pas le même sens que vous leur donnez.

Mais je vous invite à dépasser cette réponse négative et de prendre la mesure dans sa globalité du projet sociétal proposé par l'EBR-T ; il me semble que vous trouverez toutes les garanties qu'aucun gouvernement à ce jour n’a pu vous donner sur la possibilité de prendre en main démocratiquement vos aspirations.

Veuillez accepter, Madame, Monsieur, mes salutations citoyennes et respectueuses.

Stéphane Bernard,

Coordinateur EBR-T.

Article rédigé le 25/05/2012

Réponse à Bizi !

Monsieur Bernard,
Vous êtes candidat aux élections législatives sur l'une des trois circonscriptions du Pays Basque. Deux des enjeux centraux que nos sociétés vont devoir affronter dans les années et décennies à venir sont la crise énergétique -provoquée par le pic de production des énergies fossiles, et en premier lieu du pétrole conventionnel- et la lutte contre le réchauffement climatique provoquée par l'augmentation toujours plus importante de nos émissions de gaz à effet de serre.
Ces deux données vont bouleverser nos sociétés et, si on ne fait rien pour anticiper la crise énergétique et prévenir le basculement climatique, frapper de plein fouet les secteurs les plus vulnérables et les populations les moins riches.
Nous aimerions donc connaître vos positions et propositions sur un certain nombre de points clefs concernant la transition énergétique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre, points reposant notamment sur les travaux du Réseau Action Climat. Nous rendrons publiques la synthèse, voire l'intégralité de vos réponses.
Pour rendre publiques ces réponses avant le premier tour, il nous faut les recevoir absolument pour le mardi 5 juin 2012 au plus tard (*). Le 5 juin est la journée mondiale de l'environnement.
La synthèse des réponses nous permettra également d'établir une appréciation globale du positionnement de chaque candidat-e sur ces questions centrales d'énergie et de climat, que nous ferons connaître aux électeurs avant le premier tour, mais également tout au long de l'entre-deux-tours de ces élections législatives.
Dans l'attente de vos réponses, veuillez agréer Monsieur, l'expression de nos salutations les plus respectueuses.
Bizi !

Madame, Monsieur,

Je connais bien votre association pour avoir manifesté à plusieurs reprises dans vos rangs et pour y avoir été adhérent. Si aujourd'hui, je ne suis plus parmi vous, c'est simplement par souci d'éviter tous conflits d'intérêts ou de positionnement, de la même manière que je me suis retiré, pour la durée de cette campagne, de mon poste de correspondant d'Anticor64.
Ma réponse sera longue, et je m'en excuse d’avance, et pourrait paraître comme une redite de l’ensemble des informations données sur notre plateforme internet et sur notre Agora.
Le sujet abordé est aussi « transversal » et primordial en terme de société qu’il a été partiellement occulté, voire totalement, par ceux-là mêmes qui le portaient comme un étendard, vite rangé par souci électoraliste et prise de pouvoir ces derniers mois.

Je voudrais afin de vous faire comprendre la démarche générale citer, dans un premier temps, un extrait de notre charte :

« Nous reconnaissons que notre comportement actuel sur cette planète est obsolète et que notre société doit adopter une relation symbiotique durable avec la nature, l'espèce animale et notre humanité, afin d'accomplir une union écologique en vivant non pas aux dépens de la Terre, mais en harmonie avec celle-ci au sein d’un équilibre dynamique .»
« Nous manifestons notre engagement en faveur de la non-discrimination et de la biodiversité reconnue, intégrant l'humanisme comme valeur et préoccupation au sein de la Nature, le replaçant ainsi dans son contexte biologique et interactif, affirmant son égalité tout en reconnaissance sa diversité personnelle et culturelle. »
« Nous déclarons la terre comme une et indivisible, bien commun de l’ensemble des végétaux, minéraux, animaux et humains, et que les besoins doivent être accessibles à toutes ses composantes dans le souci de leur équilibre interactif. »
« Nous avons conscience qu’une gestion durable de partage et égalitaire des ressources planétaire, grâce à l'utilisation bienveillante de la technologie et des sciences humaines, nous permettra de créer un système d'accès plutôt qu'un système monétaire de propriété.»

Cela étant du domaine de l’intention, nous allons plus voir dans notre réflexion...

Il est important de rappeler le caractère transitoire du programme de l’EBR-T ; il est tenté ici une démarche qui n’ignore, ni le monde dans lequel nous vivons, ni l’interaction systémique de notre économie mondiale. La mise en place d’une EBR-T s’appuie sur un constat qui n’est plus remis en cause, sauf peut-être par certains qui restent dans le déni ou par d‘autres qui n’ont pour objectif que le maintien et/ou le renforcement de leurs privilèges.

Les changements qu’engendre la mise en place d’un tel programme de gestion nous dirigent aussi vers des choix radicaux et ont un prix à payer pour notre génération et celle à venir :

- Sortie de la pratique politicienne actuelle,
- Sortie des instances internationales,
- Sortie du système monétaire fractionnaire,
- Reprise de notre indépendance monétaire en attendant sa suppression,
- Démarches égalitaires de droits, de devoirs et de statuts de nos concitoyens,
- Urgence d'une politique agricole diversifiée, durable et nous menant à l'autonomie alimentaire,
- Priorités données à l’éducation sous toutes ses formes et à la santé pour tous,
- Remise à plat et simplification égalitaire de notre fiscalité et de nos prélèvements,
- Transparence et éthique dans toutes les démarches sociétales,
- Mise en place d’une gestion étatique de ce qui est considéré comme devant être LE SERVICE de tous et pour tous (en attendant l’avènement d’une EBR planétaire),
- Respect et « codépendance » tant au sein de notre société qu’envers les autres pays,
- Souci de limiter l’obsolescence de nos productions énergétiques et manufacturées,
- Durabilité de la conception au recyclage de toutes approches consommatrices,
- Sécurité alimentaire,
- Eco-citoyenneté planétaire,
- Liberté et épanouissement individuels à reconquérir,
- Prise de conscience des éventuels sacrifices à venir sur la menace grandissante de tout perdre,
Etc...

Toutes ces « bonnes dispositions », qui n’engagent pas à grand-chose (je vous le concède), seront complétées par un autre extrait issu de la présentation de notre mouvement :

« Humaniste
Il met l'Homme comme valeur et préoccupation centrale au sein d'un équilibre dynamique avec la Nature, le replaçant dans son contexte biologique et interactif avec les animaux, les végétaux et les minéraux, et affirmant son égalité tout en reconnaissant sa diversité personnelle et culturelle. »

Ce long préambule pour présenter, issues aussi de notre programme, des propositions concrètes sur le sujet qui nous concerne et qui devra être soumis à l’approbation démocratique directe de nos concitoyens.

Agriculture, Pêche & Élevage

De notre indépendance alimentaire...
De la création d'un grand plan national paysan et local...
De la mutation de notre mono-agriculture vers une agriculture diversifiée et biologique...
De la déclaration constitutionnelle que les sols, l'eau et l'air sont le bien inaliénable de tous...
De la suppression des engrais, pesticides et insecticides...
De la suppression du catalogue officiel des semences et des hybrides F1...
De l'interdiction constitutionnelle de breveter le vivant...
De l'interdiction des OGM...
De l'utilisation de l'agrologie au sein de notre système agricole...
De l'utilisation de la permaculture au sein de notre système...
De la suppression de l'élevage en batterie...
De la suppression des hormones de croissance, des antibiotiques à titre préventif dans l'élevage..
Du respect de la condition animale dans notre chaîne alimentaire...
De l'authenticité naturelle des aliments proposés à nos élevages...

Aménagement du territoire, Transports, Logement, Ville, Urbanisme, Ruralité

D'un moratoire sur l'agrandissement ou la construction d'aéroports...
D'un moratoire sur la construction de nouveaux tracés ferroviaires...
D'un moratoire sur la construction de nouvelles routes et autoroutes...
De la gestion publique des transports en commun...
De l'interdiction des biocarburants issus de l'accaparement des terres et de la monoculture...
Du développement des recherches fondamentales en terme de transport durable...
De la suppression des radars routiers...
De la limitation constructeur de vitesse des véhicules en circulation...
Du maintien des péages et des taxes aéroportuaires et maritimes...
De la gestion publique des autoroutes...
De la gratuité des transports en commun (trains, bus, tramway)...

Développement durable & Énergie

Du tri sélectif de tous les particuliers et entreprises, y compris le compostage...
D'un objectif de plus de 80 % de recyclage de nos déchets...
D'un plan national d'autonomie énergétique individuel...
Du développement des énergies renouvelables (éolien, marémotrice, hydromotrice, hydrogène, solaire,...)...
De la sortie la plus rapide du nucléaire...
De l'interdiction constitutionnelle d'exploiter des ressources énergétiques fossiles...
Du droit constitutionnel de chaque citoyen à l'accès à l'eau et aux ressources énergétiques...
De la sortie de la filière gaz...
De la mise à disposition gracieuse de l'eau potable et des ressources énergétiques sous la condition d'automatisation et de régulation des particuliers (domotique)...

Que l’on ne nous oppose pas le manque de moyen en cette période de « crise » ou « d’austérité » ! Ils ont su trouver sans concertation démocratique des centaines de milliards pour garder un équilibre précaire et temporel d’un système monétaire à bout de souffle au service d’une minorité, et surtout au détriment de nos ressources et de l’avenir de nos enfants ! Nous saurons aussi les trouver pour rétablir le fragile équilibre dynamique entre nos modes de consommations et notre planète. Toutes ces propositions sont déjà réalisées dans certaines villes et régions de notre globe, de façon éparse et non coordonnée...

Votre interpellation sur ce sujet implique tant de changement dans notre gouvernance et dans la prise de conscience de NOUS et de l’AUTRE qu’elle se répercute sur l’ensemble des secteurs de notre « cité », qu’elle soit locale, nationale et internationale : le politique, le financier, l’éducation, l’économie ou l’emploi.

J’ai bien peur d’être ici limité par l’exercice du genre !

Je reste donc à votre disposition pour toutes interventions, débats et vous invite à une réflexion encore plus poussée que celle qui vous préoccupe légitimement.

En espérant avoir répondu à vos attentes et en prenant la mesure de l'incomplétude de ma réponse...

Cordialement et respectueusement.

Stéphane Bernard.
Coordinateur EBR-T

Article rédigé le 22/05/2012

77 candidats en lice

Inflation de candidats pour ces législatives. Où l'on découvre certains partis.

Première circonscription. David Vitini (Sylvia Heurtetebize), Union pour la France ; Thibault Chènevière (Nadine Birabent), PRV ; Danièle Iriart (Alain Araou), EELV ; Martine Lignières-Cassou (Didier Larrieu), PS ; Philippe Boell (Roland Bermedez- Dacosta), FN ; Nicolas Patriarche (Maguy Goulesque), UMP ; Mehdi Jabrane (Mehdhi Djoghlaf), SE ; Olivier Dartigolles (Claire Reyna-Sanchez), FG; Julien Prat (Jean-Louis Roquebert), Parti Pirate: Michèle Martin (Christine Morlans), LO; Margia Ruland (Philippe Irazoqui), ÆI; Eric Schatz (Thomas Mielà), NPA; Jean Pichai (Marie-Béatrice Chasseriaud), Union pour la République; Philippe Arraou (Laurence Despaud) ,Centre pour la France. 

Deuxième circonscription. Éric Saubatte (Emmanuelle Billault), UMP ; Jessica Bernadez (Tjierry Masse), FN ; Nathalie Chabanne (Michel Minvielle), PS ; Daniel Labouret (Anne-Marie Larrode), FG ; Didier Perrin (Lucie Bellehigue), UF ; Frédéric Steinbauer (Monique Grehant), LO ; Marc Vercoutère (Sabine Le Blanc), Rassemblement pour l'initiative citoyenne ; Marianne Ligou (Christophe Galy), NPA; Bayrou François (Jean-Paul Mattei), Centre pour la France; Guillaume Besse (Alain Esquerre), Debout la République; Eurydice Bled (Yves Freyssinet), EELV. 

Troisième circonscription. Pascal Dussart (Stéphanie Velez), FN ; David Habib (David Duidizou), PS ; Pascal Mercher (Anne Pecontal-Lambert), POI ; Jacques Naya (Lydie Ladonne), DVD ; Claudine Bonhomme (Alexandre Fernandez), FG ; David Groclaude (Catherine Soublès), EELV ; Mairia Loire (Isabelle petit), ÆI ; Stéphane Comes (jacques mauhourat), MEI; Christian Marty (Claude Cauchois), LO; Laurence Espinosa (Ulysse Pucheu), NPA; Béatrice Yrondi (André Arribot), UMP; Sophie Bonnabaud (Bernard Cazenave), Centre pour la France. 

Quatrième circonscription. Catherine Bouteland-Jeser (Régis Boucabelle), FN ; Anita Lopez (Xabi Duhalde) EHB ; Pako Azizmendi (Philippe duhalde), EAJ-PNB ; Jean Lassalle (Barthélémy Aguerre), centre pour la France ; Danielle Schaff (Éric Pruvost), UF ; François Maitia (Élisabeth Médard), PS ; Marc Oxibar (Jean-Baptiste Lambert), (UMP) ; Robert Bareille (Hélène Ducarre) FG; Leiciaguecahar (Cédric Laprun), EELV; Thierry Buisson (Charlène Buisson-Suhner), ÆI; Berthe Ratsimba (Guy Millerand), LO:Pedro Carrasquedo (Eric Laclau), NPA; Eric Petetin (Christine Durieux) EPOC.

Cinquième circonscription. Chantal Renou (Bernard Oyhenart), FN ; Laurence Hardouin (Peio Menta), EHB ; Marie-Ange Thebaud (Philippe Duluc), EELV ; Colette Capdevielle (Simon Piveteau), PS ; Danièle Hubert (Jacqueline Uhart), LO ; Bernadette Lavigne (Grégory Durieux), FG ; Jean-Baptiste Mortalena (Véronique Ugalde), SE; Serge Nogues (Evelyne Baratchart-Damestoy), NPA; Alexa Hilaire (Yvon Guerreau), Jacques Veunac (Jérôme Baradat), Centre pour la France; Pascal Lessellier (Véronique Dazord), Debout la République; Stéphane Bernard (Annabelle Bernard) mouvement EBR-T. 

Sixième circonscription. Peio Etcheverry-Ainchart (Marie-Christine Elizondo), EHB ; Frank Jalleau-Longueville (Josette Allizan), FN ; Sylvie Laplace (Dominique Gilbert), NPA ; Sylviane Alaux (Joël Maitia), PS ; Michel Lamarque (Delphine David-Cabantous), SE ; Phillipe Etcheverry (Claire Noblia), EELV ; Michèle Alliot-Marie (Vin cent Bru) UMP ; Jean-François Zunzarren (Agnés Dravasa), (DVD) ; Michèle Noulibos (Philippe Bardanouve) LO ; Yvette Debarbieux (Dominique Mele), FG ; Marie Contraires (Jean-Pierre Celaya), Le Centre pour la France ; Christophe Lepretre (Véronique Schmitz), ÆI ; Jean Tellechea (Xavier Etcheverry), EAJ-PNB ; Sophie Hautenauve (Alex Sibille), Parti Pirate.

Article rédigé le 19/05/2012

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