Les candidats du Pays Basque ont reçu un questionnaire visant à connaître leurs positions quant au Pacte Budgétaire et leurs désirs de faire de la dette publique un sujet de débat avec les citoyens.
Anglet 1ère ville du Pays Basque à s'engager sur le débat de la dette
Le Collectif citoyen contre les dettes publiques illégitimes a interrogé les candidats se présentant aux élections législatives dans les trois circonscriptions du Pays Basque nord sur les questions de la dette publique.
Les candidats du Pays Basque ont reçu un questionnaire visant à connaître leurs positions quant au Pacte Budgétaire, qui a été signé au niveau européen et qui doit être ratifié par le Parlement français, et sur leurs désirs de faire de la dette publique un sujet de débat avec les citoyens.
L'objectif du collectif est de sortir de la pensée unique de la rigueur budgétaire en France comme en Europe et d'ouvrir le débat sur les vraies alternatives à la crise de la dette publique.
Seulement 18 candidats ont répondu. Les candidats du Centre,d'EAJ-PNB, du Front de Gauche, de l'UMP et deux candidats du PS n'ont pas répondu.
Les dix-huit candidats qui ont répondu appartiennent à Alliance Écologie Indépendante (AEI), au mouvement Économie Basée sur les Ressources-la Transition (EBR-T), à Europe Écologie Les Verts-Eusko Alkartasuna (EELV-EA), à Euskal Herria Bai (EH bai), à Lutte Ouvrière (LO), au Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), au Parti Pirate (PP), au Parti Socialiste (PS, notamment Colette Capdevielle) et un sans étiquette (SE, notamment Michel Lamarque).
Les candidats et le secrétaire national d'Alliance Écologie Indépendante (AEI) se sont dits en faveur d'un audit citoyen de la dette, mais n'ont pas argumenté leurs réponses.
Les candidats de Lutte Ouvrière (LO) se sont limités à souligner qu'ils ne voient pas l'utilité d'un référendum sur la ratification du Pacte budgétaire. "Seules les luttes déterminées et conscientes de la population pourront inverser le rapport des forces avec la bourgeoisie. Il n'y a pas de sauveur suprême, ni parlement, ni référendum qui tienne," estiment Guillaume Perchet et Frédéric Steinbauer, porte-parole de LO Pyrénées Atlantiques.
Le candidat d'Économie Basée sur les Ressources-la Transition (EBR-T), Stéphane Bernard (5e circonscription), souhaite un monde sans monnaie. Pour lui, "les dettes ne doivent pas être restructurées, mais simplement annulées".
Analyse des réponses
Article rédigé le 07/06/2012