Monsieur Pachon,

Vous me questionnez au nom du collectif CADE (copie en téléchargement) sur la LGV (Ligne à Grande Vitesse traversant le Pays Basque et les Landes).

Vous comprendrez vite, en lisant un extrait de notre programme sur les transports, notre opposition :

D'un moratoire sur l'agrandissement ou la construction d'aéroports...
D'un moratoire sur la construction de nouveaux tracés ferroviaires...
D'un moratoire sur la construction de nouvelles routes et autoroutes...
De la gestion publique des transports en commun...
De l'interdiction des biocarburants issus de l'accaparement des terres et de la monoculture...
Du développement des recherches fondamentales en terme de transport durable...
De la suppression des radars routiers...
De la limitation constructeur de vitesse des véhicules en circulation...
Du maintien des péages et des taxes aéroportuaires et maritimes...
De la gestion publique des autoroutes...
De la gratuité des transports en commun (trains, bus, tramway)...

Il est techniquement possible, si l'on veut bien s'en donner les moyens, de favoriser à la fois le transport passager et marchand sur des itinéraires déjà existants. Notre technologie et notre recherche sont garantes de l'amélioration du présent.

Notre mouvement étant "technologiquement progressif", il n'en est pas moins "pragmatiquement éco-responsable".

Veuillez agréer, Monsieur, nos salutations cordiales.

Stéphane Bernard,

Coordinateur EBR-T

Article rédigé le 25/05/2012