Madame, Monsieur,
Je vous remercie de votre consultation que je laisse à disposition des lecteurs en téléchargement ici.
Vous pratiquez une interrogation "fermée" sur deux points importants sur le plan local :
- La création d'une Collectivité Territoriale Pays Basque à statut particulier composée d’une assemblée élue au suffrage universel direct et dotée de compétences et d’un budget propre.
- Le dépôt d'un projet de loi avec la consultation de la population du Pays Basque sur le même sujet.
Je vais essayer très rapidement de vous répondre d'une façon "ouverte".
Le principe que je défends d'une économie basée sur les ressources (EBR) et sa transition (EBR-T, mouvement que je représente aux législatives avec un paradigme bien spécifique) a pour but la disparition de la monnaie, la mutualisation de toutes les ressources et met en avant la caractéristique planétaire de notre condition humaine. L'éducation, la santé et l'épanouissement personnel sont et seront nos priorités.
Il faut donc y voir ici une non-ingérence dans l'autodétermination des peuples à perdurer leur culture et leur tradition. Les coordinateurs d'une EBR-T ou d'une EBR n'ont pas vocation de décider à la place du citoyen. Je vous renvoie donc aux mesures prises en ce qui concerne la gouvernance, les élections, les "territoires", la démocratie directe via référendum d'initiative populaire, inscrites dans nos propositions.
Je vous renvoie aussi aux réponses données à EUSKAL KONFEDERAZIOA et à EUSKAL IRRATIAK sur des sujets connexes.
Vous comprendrez donc que je ne peux répondre d'une façon "fermée" que non à vos deux questions puisqu’elle n’ont pas le même sens que vous leur donnez.
Mais je vous invite à dépasser cette réponse négative et de prendre la mesure dans sa globalité du projet sociétal proposé par l'EBR-T ; il me semble que vous trouverez toutes les garanties qu'aucun gouvernement à ce jour n’a pu vous donner sur la possibilité de prendre en main démocratiquement vos aspirations.
Veuillez accepter, Madame, Monsieur, mes salutations citoyennes et respectueuses.
Stéphane Bernard,
Coordinateur EBR-T.
Article rédigé le 25/05/2012